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“Du bois mort est celui où il ya le plus de matière consacrée à la mémoire. Et la mémoire et l’habitude sont les fourriers de la mort.”
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Port-abri, à l’origine Pors Loubous (le port au oiseaux) est une passe naturelle ouverte entre la terre ferme et un important rocher situé à une dizaine de mètres du rivage. En 1887, cette passe est fermée au sud. En 1922 et 1923 un brise-lames est construit sur le rocher pour mieux protéger les embarcations au mouillage, et le treuil est installé pour faciliter le hissage des barques sur la falaise. Le rehaussement de la jetée et l’édification d’un parapet sur le rocher date respectivement de 1967 et 1997. Avant la guerre de 1914, une 50e de bateaux fréquentaient le port !
Pors Loubous, petit port-abri , il fut un haut lieu de la Résistance. Avec le concours de pêcheurs locaux, de nombreux combattants y ont débarqué lors de la deuxième guerre mondiale.
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Un matin, au cimetière des épaves de Rostellec… d’autres photos viendront plus tard.
« Le cimetière de bateaux de Rostellec est un condensé de l´histoire maritime de la rade de Brest en général et de la presqu´île de Crozon en particulier. A côté des gabares à eau, les embarcations de transport et de plaisance se disloquent au milieu des langoustiers et des thoniers, les carcasses de bois et de fer se mélangent, certains finissent leur course au pied de la cale où ils ont été lancés voici plusieurs décennies. Ce musée à ciel ouvert est un témoignage éphémère. »
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Cet été, lors de la visite de Sophie, dans notre petit coin de paradis, nous sommes allées, sous un soleil de plomb, au fort des Capucins construit sur un îlot à l’entrée du goulet de Brest et relié par un pont à la côte de la presqu’île de Roscanvel.
« C’est Vauban qui, le premier, a imaginé des plans pour fortifier cet îlot, placé dans un endroit extrêmement stratégique, à l’entrée du goulet de Brest, et contrôlant, vers le sud, toute l’anse de Camaret.
Mais il n’eut pas le temps de faire le travail lui-même… C’est en 1848 qu’on attaqua le rocher à la mine pour y faire deux plates-formes, une côté goulet pour y placer des canons, et une côté falaise, pour y construire un casernement pour une soixantaine d’hommes, complètement invisible de la mer. »
« Fort du Capucin ou fort des Capucins ? À l’époque de Vauban, c’était du Capucin, les siècles passant, on lui a rajouté des copains !
L’origine du nom n’est pas celle d’un ermitage de Frères capucins autrefois installé ici, mais en raison de la forme d’un rocher qui fait vaguement penser à un moine encapuchonné lisant son bréviaire. »
« Par la suite, et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les installations évoluèrent ; on construisit une petite usine électrique pour alimenter de puissants projecteurs, on creusa le roc pour y installer un magasin et des canons supplémentaires.
On construisit une petite voie ferrée pour l’approvisionnement du fort (un petit wagon montait le long de la falaise)… »
Attention ! Toute la côte est de la presqu’île de Roscanvel est une zone en cours de sécurisation, vous y allez à vos risques et périls. De plus, notez que l’îlot du Capucin est un terrain militaire, interdit d’accès, et dangereux.
(source Crozon-Bretagne)
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« Il faudrait trente mots pour dire la rouille, mais ils n’existent pas, il faudrait les créer et surtout les employer, alors on apprivoiserait l’oxydation du fer et on lui trouverait de la beauté, du confort, on la trouverait accueillante et vivante, cette rouille qui érode ce qui a été droit, ce qui était bien huilé au moment du travail, et qui maintenant, parce que ça ne bouge plus, par ce que ça ne sert plus à rien, se dissout au contact de l’air en prenant un aspect de velours, d’une belle couleur de feuilles mortes. Nous sommes dans dans le sous-bois d’automne de l’industrie finissante, ce que nous avons construit s’effondre, et de cette litière de rouille sortira notre avenir après l’hiver qui vient; du moins on l’espère… »
Extrait de « La nuit de Walenhammes » par Alexis Jenni.
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Retour vers Lauberlac’h… de l’autre côté, dans l’anse, à Saint-Guénolé, se cachent deux épaves blotties contre une barge. Elles s’enfoncent inlassablement dans l’estran pour y finir leur vie. C’est un lieu que j’affectionne, un peu hors du temps, même si l’approche des coques est compliquée du fait de l’estran quasi impraticable, car on s’enfonce dangereusement. En 2013 lorsque j’y suis allée, la barge m’arrivait à hauteur de la poitrine, et désormais elle m’arrive aux genoux !
Je n’ai pas pu rester longtemps pour capturer la marée haute, sous peine de rester bloquée et d’avoir à attendre un peu plus de 6 heures pour retrouver la terre ferme 😁
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