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Je vous l’ai déjà présenté, en noir et blanc, aux couleurs de l’automne, et bien le voici désormais aux couleurs du printemps.
Un matin la brume se lève doucement laissant passer les premiers rayons du soleil 🙂
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Cet après-midi, balade sur le chemin côtier, des Barrachous à la digue du Curnic en passant par la corps de garde à la pointe de Dibennou.
Petite série en noir et blanc autour du poste de garde.
Le lundi 7 juillet 2008, douze sites français de l’architecte militaire de Louis XIV,
VAUBAN, dont la Tour dorée de Camaret, ont été ajoutés à la liste du Patrimoine
mondial de l’UNESCO. C’est à l’occasion de voyages successifs en Bretagne entre 1683
et 1694 que Vauban a ordonné la fortification du littoral pour le protéger des incursions
ennemies, la France étant en conflit avec les Anglais et les Hollandais. Et depuis cette
époque se succèdent, tout au long de notre côte, des châteaux, forts, bastions, corps de
garde, batteries…
Guissény possède ainsi son « Corps de garde » à la pointe du Dibennou, au dessus de
la grotte préhistorique où une légende faisait aboutir le souterrain partant de l’église
paroissiale !
C’est un petit édifice en pierre, identique à ceux des paroisses voisines. Il a
été acquis par la commune de Guissény à la suite d’une délibération du conseil municipal
en date du 21 décembre 1971 : le Maire de Guissény a contacté le propriétaire du
terrain et du bâtiment, domicilié à Brest, en vue de l’acquisition du « Corps de Garde »
et a conclu avec lui une promesse de vente pour un prix total de vente de 25.000 francs.
« Le conseil, considérant :
a) que la propriété en question constitue une enclave dans le terrain communal où
se trouve implanté le terrain de sport et ses dépendances ; b) les conditions stipulées
dans la promesse de vente intervenue en date du 26 novembre 1971 ;
DECIDE :
1°) l’acquisition de la parcelle désignée ci-dessous appartenant à Monsieur ……,
pour un prix de 25.000 francs : section A0, n° 31, comprenant 414 mètres carrés de
terrain – maison d’habitation et dépendances ; 2°) l’inscription au budget de l’exercice
1972 de la somme nécessaire au financement de l’opération ; 3°) de donner tous
pouvoirs à Monsieur le Maire pour signer l’acte à intervenir en l’étude de maître Le
Corre, notaire à Lesneven.
La déclaration d’utilité publique de l’opération sera sollicitée ».
Le service de guet et la garde des côtes étaient déjà organisés à l’époque des Ducs
de Bretagne sous la responsabilité des gentilshommes locaux. C’est au XVIè siècle
qu’apparaît la fonction de « capitaine de paroisse », chef politique et militaire. Les
simples corps de garde servaient de point d’observation, reliés les uns aux autres par
des signaux et d’abri aux miliciens qui se réchauffaient devant la cheminée… Ceux-ci
sont organisés en compagnie : celle de Guissény comprenait 20 escouades (de Guissény,
Kerlouan et Lesneven), soit 1.463 fantassins et 9 officiers au milieu du XVIIè siècle.
Parmi ces officiers, on trouve les noms de seigneurs de la paroisse de Guissény : les
Kerven, sieurs de Kersulec ; Henry, sieurs de Kergoff ; Gouzillon, sieurs de Kergoniou.
Source SELL’TA
Hier après-midi balade sur la splendide plage entre Kerfissien et Kerbrat
Je vous avais déjà présenté en avril le corps de garde des Amiets
le voici à nouveau sous un autre angle et un merveilleux ciel breton 😀