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Toujours un grand plaisir à retourner au petit village de pêcheurs de Maison Blanche route de Sainte-Anne du Portzic à Brest.


Pour la petite histoire :
« Avant 1940, Maison-Blanche est encore un village de pêcheurs, abritant une quinzaine de maisons aux façades d’une blancheur éclatante (d’où son nom aujourd’hui un brin paradoxal). L’été, le site est prisé des habitants de Recouvrance et des premiers touristes qui découvrent les congés payés. Un minuscule port sans histoires, avant que celle avec un grand H ne surgisse, le 18 juin 1940, après l’appel du général De Gaulle. De source sûre, l’ennemi est à Rennes. Les soldats anglais et les marins brestois décident alors de mettre le feu aux combustibles de la Marine, situés au-dessus du site, sur le plateau des Quatre-Pompes. L’incendie, immense, détruit tout sur son passage, et du village de pêcheurs, il ne restera plus que des ruines.



Les premières cabanes de Maison-Blanche n’apparaissent qu’après-guerre, en 1947. Ce sont des « vestiaires de pêcheurs », remplis d’un barda de filets, casiers et cannes à pêche. De bric et de broc, en bois de récup’ et en tôle ondulée, elles vont pousser de manière anarchique jusqu’au début des années 60 et seront peinturlurées et décorées au goût des occupants, pour lesquels les couleurs vives atténuent peut-être un peu l’horreur de la guerre.


À l’époque, elles appartiennent à des ouvriers des HLM du quartier de Saint-Pierre. Ils y viennent en cyclomoteur, le dimanche, pour pêcher. Aujourd’hui, on compte une soixantaine de cabanes, collées les unes aux autres, formant des « rues » étroites. » (sources Le Télégramme)


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