Cet été, je n’ai pas vu l’éclipse, mais j’ai vu la Lun II, galéasse norvégienne, un vieux gréement de 1914 😊 à la Pointe Saint-Mathieu, et ça valait le coup
😂
Translate : click on flag
A Saint-Mathieu… la légende raconte que, ramenant le corps de l’apôtre Mathieu, des marchands du Léon auraient été miraculeusement sauvés du naufrage au large de cette pointe.
Au 6e siècle, pour abriter les reliques du saint, Tanguy y fonde le premier monastère. Il ne subsiste aujourd’hui que la façade romane, les voûtes de pierre du chœur et les arcades de la nef.
Comme toujours beaucoup de visiteurs sur le site, donc peu de photos de ma part, en voici une vite faite entre deux touristes.
Translate : click on flag
Pointe du Finistère, à proximité du Conquet,
bordée de falaises avoisinant 20 mètres de hauteur !
« Rien de sinistre et formidable comme cette côte de Brest; c’est la limite extrême, la pointe, la proue de l’ancien monde. Là, les deux ennemis sont en face : la terre et la mer, l’homme et la nature. Il faut la voir quand elle s’émeut, la furieuse, quelles monstrueuses vagues elle entasse à la pointe Saint Mathieu, à cinquante, à soixante, à quatre-vingts pieds ; l’écume vole jusqu’à l’église ou les mères et les sœurs sont en prières. Et même dans les moments de trêve, quand l’océan se tait, qui a parcouru cette côte funèbre sans dire ou sentir en soi : Tristis usque ad mortem ! *»
* « Où sont donc mes jours et mes nuits
Quand ton regard me réchauffait.
M’illuminait et m’embrasait.
Que suis-je devenu,
Depuis qu’un oiseau de malheur
M’emporta loin de toi ?
Tu es là bas,
Et je suis là.
Dans une nuit,
Triste et tranquille. »