cloche…

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« Il n’importe que la cloche ait quelque défaut,

pourvu que la battant soit bon. »

 

Pierre de Brantôme –  écrivain français – 1540/1614

 

dimanche et croix

« les jours sont fait pour sonner l’un après l’autre comme une volée de cloches.

C’est le coeur de l’homme qui leur sert de battant.

Si le coeur n’y est pas, les jours sont tristes. »

Louis Caron – écrivain et journaliste canadien

et chez les autres disciplinautes :

l’irrempé

mistigree

larkéo

véron’ fot

godnat

Doume

Orepuk

 

et

se taper la cloche

clochette ferme  à tan

« En argot, parmi d’autres significations, la ‘cloche’ désigne la tête qui est également un objet creux éventuellement rempli d’un cerveau parfois peu fonctionnel, comme chez l’imbécile (« pauvre cloche ! »).
Mais quel lien peut-il y avoir entre la tête et le bon repas ?

Il semble que cela vienne d’un joyeux mélange de choses diverses, le sens de l’expression ayant évolué dans le temps.

Esnault indique qu’en 1900, « se taper la tête » voulait dire ‘manger’.
Mais Wartburg dit que notre expression (avec le mot ‘cloche’) voulait d’abord dire « s’enivrer », dérivée de « se taper quelque chose » ou « s’en taper » qui s’employait pour « boire beaucoup » au milieu du XIXe siècle.

Or ceux qui ont déjà vécu cela (certainement très rares ici, n’est-ce pas ?) savent que les lendemains de libations un peu déraisonnables, la tête ‘tape’ un tantinet.
Le sens de « s’enivrer » est donc compréhensible quand on sait ce qui suivra les excès.

Mais boire beaucoup au point de se soûler, c’est aussi boire à satiété, avec une idée de réplétion qu’on trouve aussi dans le remplissage de nourriture vers lequel a glissé le sens de notre expression (renforcée par le « se taper la tête » signalé par Esnault), la ‘cloche’ devenant alors l’estomac ou le ventre, au lieu du siège de la pensée. »

source expressio.fr