Complicité…

Aimer, c’est trouver, grâce à un autre, sa vérité

et aider cet autre à trouver la sienne.

C’est créer une complicité passionnée.

                                                                       
Jacques de Bourbon Busset – écrivain et académicien français – 1912/2001

A la pêche…avec mes rayons de soleil :)

 

C’est un rayon de soleil,
Un vrai cadeau du ciel
Il ressemble à un ange,
Tout rempli d’innocence
 
C’est le fruit de l’amour,
Le souvenir d’un jour
Où l’on a tout donné
Pour faire un nouveau né
 
Il aime être bercé
Dans des bras bien serrés,           
Là, tout contre le coeur
Il fait croire au bonheur
Comme l’oiseau dans son nid
Il découvre la vie,
Il regarde et il rit,
On voit qu’il a compris

(Jean-Claude Brinette)

Si…

« Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi;
Si l’attente, pour toi, ne cause trop grand-peine:
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l’air trop bon, ni parler trop sagement;

Si tu rêves, – sans faire des rêves ton pilastre;
Si tu penses, – sans faire de penser toute leçon;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par les coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux;

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, – en un seul coup –
Et perdre – et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout;
Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret
A servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l’arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : << Tiens bon ! >>

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros;
Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
A toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, – bien mieux – tu seras un Homme, mon fils. »

 

Rudyard Kipling