Roscoff.

Roscoff, à marée basse, depuis le pont de l’embarcadère pour l’île de Batz  🙂

 

Marine à Roscoff
Le ciel et la mer couleur de tableau d’école
quand le torchon a passé pour essuyer la craie !
Y-a-t-il un batelier vers la rive opposée
vers le petit hôtel du promontoire.
L’eau est profonde et noire,
les rochers sont trop hauts et lisses pour un abri,
le jour est sous l’abat-jour des nuages.
La terre ondule… Qu’est-ce qui se passe
dans les bols de moire
qu’est-ce qui rôde autour de ces cônes déserts
« J’entends ce que vous dîtes quand vous ne parlez pas. »
Une cape sombre! une guérite verte
la nuit bientôt: il fera dur en mer.

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Poème de Max Jacob 
 
 

 

Du gris, du bleu…

… du bleu, du gris, caprice dans le ciel 🙄

je veux du soleil !!!

Sans crainte …

… pour nos enfants, mais aussi pour nous, l’heure a sonné !

bonne reprise à tous :mrgreen:

cadran solaire église de Roscoff – finistère.

L’attente…

  

« Nous pouvons vivre seuls, pourvu que ce soit dans l’attente de quelqu’un »

Gilbert Cesbron – écrivain français – 1913/1979

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B : comme Batz, comme Bateau, comme Bouées…

AVE MARIS STELLA  

(José Maria de Hérédia 1842-1905)
 

Sous les coiffes de lin, toutes croisant leurs bras
Vêtus de laine rude ou de mince percale,
Les femmes à genoux sur le roc de la cale,
Regardent l’ Océan blanchir l’île de Batz.

 
Les hommes, pères, fils, maris, amants, là-bas
Avec ceux de Paimpol, d’Audierne et de Cancale,
Vers le Nord sont partis pour la lointaine escale,
Que de hardis pêcheurs qui ne reviendront pas !

 
Par dessus la rumeur de la mer et des côtes,
Le chant plaintif s’élève, invoquant à voix hautes
L’Etoile sainte : espoir des marins en péril ;

 
Et l’Angélus, courbant tous ces fronts noirs de hâle,
Des clochers de Roscoff à ceux de Sybiril,
S’envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle.

L’appel…

  

L’appel du large

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre fini sur l’infini des mers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir : coeurs légers semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! …

Charles Baudelaire