Les bateaux du Père Noël à Ménéham

Hier soir, il fait presque nuit, le ciel est plombé, le vent souffle, mais il fait doux… lorsque Ménaham retrouve un semblant de calme, je décide d’aller y faire un tour 🙂

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Défense de monter à bord !

😕

et arrêté municipal interdisant d’approcher les épaves à moins de 10 mètres !

Camaret-sur-Mer

Balade en famille à Camaret-sur-Mer et à la presqu’île de Crozon. (« clic » sur photos pour voir plus grand)

Le long du sillon, cordon naturel de galets qui protège le port.

Quelques photos prises rapidement… il faudra que j’y retourne en solitaire 😉 pour plus de liberté 😳 et surtout lorque les travaux actuellement en cours  (restauration de l’escarpe et de la contrescarpe, murs tapissant le fossé qui ceinture la tour) seront terminés !

La tour Vauban et la chapelle Notre Dame de Rocamadour

La tour Vauban est une tour défensive construite sur un plan directeur de Vauban et érigée sur le Sillon à Camaret-sur-Mer, près de la chapelle Notre Dame de Rocamadour. La Tour Vauban fait partie d’un complexe stratégique destiné à défendre la rade de Brest.

L’ensemble se compose d’une tour, d’un corps de garde, d’une batterie qui pouvait contenir 11 canons ainsi que d’un four à boulets. Le tout est entouré d’un fossé. On y accède par un pont-levis.

La tour comporte quatre niveaux : un sous-sol (fermé au public), un rez-de-chaussée et deux étages. On accédait au sous-sol par une trappe, c’est là qu’étaient entreposés les vivres et la poudre. Les étages supérieurs, desservis par un escalier à vis, abritaient le corps de garde et des logements. La tour était percée pour sa défense de créneaux de mousqueterie de type archère.

La tour est flanquée d’une batterie basse semi-circulaire à larges embrasures et d’un corps de garde défensif. Sur la batterie on peut toujours admirer l’un des derniers exemples de four à boulet encore conservé.

 

des bancs, le long du sillon, qui semblent déranger 😕

ô temps… suspend ton vol !

Et vous heures propices,

Suspendez votre cours !

Laissez nous savourer les rapides délices,

Des plus beaux de nos jours…

feuille sur vieille coque guirnivit

et  pour le plaisir en entier 😛

Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :

 » Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

 » Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

 » Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.

 » Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons !  »

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Alphone de Lamartine