AVE MARIS STELLA
(José Maria de Hérédia 1842-1905)
| Sous les coiffes de lin, toutes croisant leurs bras Vêtus de laine rude ou de mince percale, Les femmes à genoux sur le roc de la cale, Regardent l’ Océan blanchir l’île de Batz. |
| Les hommes, pères, fils, maris, amants, là-bas Avec ceux de Paimpol, d’Audierne et de Cancale, Vers le Nord sont partis pour la lointaine escale, Que de hardis pêcheurs qui ne reviendront pas ! |
| Par dessus la rumeur de la mer et des côtes, Le chant plaintif s’élève, invoquant à voix hautes L’Etoile sainte : espoir des marins en péril ; |
| Et l’Angélus, courbant tous ces fronts noirs de hâle, Des clochers de Roscoff à ceux de Sybiril, S’envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle. |



Séverine la porte de notre maison bretonne sera toujours ouverte pour vous 🙂 je vous serais toujours reconnaissante pour Nounours.
Dites: la prochaine fois, vous me ferez une petite place?!
Je ne l’ai pas encore, la sagesse de marins de P. Plisson, mais je sens que ça ne saurait tarder 😀
Peut-être as-tu déjà (en plus de la tienne ! 😉 ) la « Sagesse de marins » de Philip Plisson (lettre P !). Ce très beau poème mérite d’y figurer… 🙂
http://www.livresphotos.com/Sagesse-de-marins-Au-jour-le-jour.html