S’inquiéter, se faire du souci.
🙄

Le chat aime se faire du mou, mais peu lui chaut qu’il soit rond, cubique ou dodécaédrique (essayez un peu de demander du mou dodécaédrique à votre boucher, pour voir).
D’ailleurs, le chat n’est pas vraiment un animal qui a l’air de se faire du souci. Ses rares moment de fébrilité sont pour chercher sa pitance ou trouver un endroit où faire une de ses nombreuses siestes quotidiennes. Heureux animal !
Qu’est-ce donc que ce ‘mouron’ ?
Cette expression est citée par Gaston Esnault en 1948, soit assez récemment.
A la place du ‘mouron’, on peut aussi « se faire de la bile » ou « se faire du mauvais sang ».
Dans ces locutions, le sens de « se faire » doit être compris comme « s’en faire ». Ce qui ne nous avance pas plus sur le ‘mouron’.
Il s’agit en fait d’un mot d’argot qui, depuis le milieu du XIXe siècle, désigne… la chevelure.
Autrement dit, vous faire du mouron, ce n’est ni plus ni moins que « vous faire des cheveux », mis à la sauce argotique.
Quelques esprits tatillons, qui veulent rien faire qu’à m’embêter, pourraient dire que, quand on a des soucis, on a plutôt tendance à « s’arracher les cheveux ». Il semble donc illogique de « se faire des cheveux » ou du ‘mouron’ quand on est inquiet.
Mais c’est oublier que cette autre expression, à l’origine de la nôtre, est en fait un raccourci (une ellipse, en terme académique) de « se faire des cheveux blancs ». Ce qui, là, est beaucoup plus en phase avec ce que l’on sait de l’inquiétude et des soucis.
Cool la photo
ma Danièle c’est un épouventail 😆
je les adore ! gros bisous
un soucis de coiffeur !? 😀
mais pourquoi donc ?!
bon samedi !
😆 des jardiniers apaches !
Bonjour Danièle tu es sure de ne pas être chez les « Apaches » Tu en vois des choses !