abstrait – rouge

 

début d’une série de « peintures » abstraites en provenance de vieilles coques.

« clic » sur les photos pour voir en grand

série que j’offre à Xuan-Lay 🙂

5 réflexions sur “abstrait – rouge

  1. Bonsoir Xuan-Lay 🙂
    C’est superbe, comme souvent avec vous.
    Maintenant je vois parfaitement ces pétales de fleurs voler au vent, et ce destin qu’il faut savoir suivre, celui de l’amour.
    Merci et bonne soirée à vous.

  2. Bonsoir Danièle.

    C’est un magnifique présent que j’accepte avec plaisir. Aussi je m’autorise d’associer la première toile à gauche « abstrait rouge3 » au nom de Ginkakunji. Je n’ai jamais trouvé l’association de ce texte (écrit en 2004) à l’image et ce soir vous en avez composé la peinture. Acceptez mes excuses pour la longueur de l’écrit, si il ne convient pas autorisez vous, sans remords, à ne pas valider sa parution, merci.

    Ginkakunji, cet « abstrait rouge3 » représente la lueur de l’aube, une lueur voilée d’une brume pointant à travers les cerisiers en fleurs sur le sentier de la philosophie.
    Ginkakunji, cet « abstrait rouge3» dépeint parfaitement cette journée de Sinuka.

    Sinuka naquit à Kyôtô. Tout enfant déjà, elle avait le pressentiment qu’il était possible de comprendre le monde. Elle ne connaissait pas la voie qu’il fallait suivre, mais l’espoir d’une petite flamme étincelait dans ses yeux.
    Depuis cette flamme a grandi !
    Tous les jours que fait sa vie, Sinuka porte le kimono pour aller en cours.
    Tous les matins que l’aube arrache à la nuit, elle se rend dans la plus célèbre école de geisha du japon.
    Dans cette école, à Kyôtô elle étudie les arts traditionnels japonais, geisha ici se dit geiko, traduit littéralement par « femme des arts.
    Sinuka a accepté certains sacrifices. Elle travaille dur et espère qu’elle sera plus tard assez douée pour devenir professionnelle. Elle habite une okiya, une de ces petites maisons de bois blottie contre d’autres okiya, dans les rues du centre ville.
    Ce matin Sinuka ne s’est pas rendu au cours. Elle est apparue tôt dans la rue, avec le visage de l’éveil Elle a regardé le soleil et s’en est allée d’un pas naturel dans sa direction.
    Ce matin Sinuka n’est pas la poupée vivante au visage crayeux, parée d’un kimono éclatant et juchée en équilibre sur de hautes socques à clochettes.
    Ce matin Sinuka a longé les grandes avenues, d’une marche aérienne comme porté par la plume du cygne, en direction de la montagne.
    Ce matin Sinuka se rend au Ginka-kunji «le temple de pierres et d’eau».
    Après une heure de marche, au détour du chemin, sur le long sentier de la philosophie précédent le Ginka-kunji, les cerisiers en fleurs l’ont recouverte d’un manteau de pétales en bouche de fraise pour lui rappeler ses obligations.
    De loin, elle a aperçue le parc attribué à Sôami, comme posé là, avec son jardin Zen et son jardin de mousses autour de l’étang.
    Ce matin Sinuka est venue chercher au temple, une réponse à ses tourments.
    Etre geiko, c’est devenir un symbole de la tradition et de l’art japonais. Devenir geiko, c’est entrer en religion, dans un ordre millénaire aux règles aussi rigides qu’implacables.
    Ce matin Sinuka est dans le doute !
    Dois je déclarer mes sentiments à celui que j’aime, songea t’elle ?
    Si elle se marie, Sinuka doit arrêter d’être geiko !
    A l’intérieur du Ginkakunji, elle pris place dans la grande salle construite sur l’emplacement de la villa du shogun « Ashikaga Yoshima ». L’imposante statue de Kannon, la déesse de la miséricorde, lui faisant face.
    Ce matin dans le temple d’argent Sinuka a trouvée la paix qui a guidée son choix.
    Ce matin Sinuka, revenue chez elle, connaît son destin ! Elle n’aura plus « la bouche de fraise » elle déclarera, pure comme une fleur de lotus, ses sentiments à son amoureux.

    xuan-lay

Quelques mots pour dire ce que vous en pensez... merci de votre visite.