
« L’expression d’origine, qui date du XXe siècle, est tout simplement « il n’y a pas le feu » ou, en raccourci, « y’a pas l’feu ».
Son message est très clair : s’il n’y a pas le feu, il n’y a aucune raison de se presser (sous-entendu : pour aller l’éteindre).
On peut toutefois se demander ce qu’il en est réellement, car je constate fréquemment que, lorsqu’une voiture étrangère me double à allure rapide sur autoroute (alors que je suis déjà à la limite de la prune bien méritée), il s’agit souvent d’un Suisse.
Pour continuer dans le dénigrement de nos neutres voisins (autant grouper et ne plus y revenir), le Suisse a aussi la réputation d’être étroit d’esprit. Je ne sais pas si c’est confirmé dans la réalité, mais il est vrai qu’on en trouve assez facilement tout un catalogue, d’étroits Suisses 😆
Si quelques facétieux ont jugé utile de rajouter « au lac », c’est par moquerie de la proverbiale lenteur de nos amis Suisses qui sont supposés avoir du mal à se dépêcher : « y’a l’feu ou bien ? Bon alors si y’a pas l’feu, on n’a vraiment pas besoin de s’presser » (à prononcer avec l’accent traînant et chantant suisse, bien sûr).
Pourquoi « au lac » ? Eh bien simplement parce que le Léman est un des symboles de la Suisse et que l’ajout de l’absurdité d’un lac qui prendrait feu ne fait que rajouter un cran dans la moquerie.
Mais on trouve aussi « dans les montres » ou même « au robinet ».
Toutes mes excuses Daniéle, j’ai capté toute mon attention sur la Suisse et j’ai oublié de commenter ta photo ! Comment as-tu fait ça ? Le noir et blanc autour et cette borne à incendie teintée juste comme il faut, ni trop, ni trop peu…
Super effet ! Bravo.
Gros bisous.
Pat.
la bouche à incendie est bien de cette couleur ! je n’y ai rien changé, par contre j’ai désaturé l’herbe tout simplement 🙂
Ayant vécu quelques temps en Suisse, je profite de vous faire part de mon étonnement quant à la rapidité de toutes les administrations…
Une demande de formulaire, papier ou quoi que ce soit (qui prend beaucoup de temps et surtout beaucoup de JUSTIFICATIFS en France) le temps de le demander et hop ! C’est fait !
Trés rapides les fonctionnaires Suisse 🙂
Et ce n’est pas une blague.
J’adore la Suisse, sincérement, j’aimerais y vivre encore.
C’est vrai, ils sont un peu »étroits » et c’est assez difficile de se faire intégrer, mais une fois qu’on a des amis… c’est pour de vrai !
Bisous Daniéle.
Pat.
J’en doute pas une seconde, ayant vécu à la frontière Suisse, le côté nonchalant des Suisses cache en réalité une grande rigueur et organisation dans leur quotidien, 😛
Ouh la ! La rigueur ! On ne rigole pas avec ça !
D’ailleurs, aprés quelques années de travail en ce beau pays, quand je suis revenue travailler en France… oups ! On me trouvait trop… »rigide » ? Sérieuse ? Je ne sais pas, mais je dénotais avec l’ambiance plutôt »j’m’en foutiste » de l’endroit (médecine du travail pour ne pas la nommer :p) et sincérement, je devais prendre sur moi pour ne pas ruer dans les brancards… mais bon.
Ah les souvenirs ! 😀
Bisous.
Pat.
Pendant que j’y pense, un truc pour les femmes. Si vous vous faites attaquer dans la rue, inutile de crier « au secours », personne ne sortira. Hurlez « au feu » !
J’aime bien l’expression, y’a pas le feuuuu eu laaac. Bonne journée XX