l’escalier…

« la liberté,

comme le courage,

est un escalier qu’il faut gravir

marche par marche – impossible d’enjamber ! »

Gilbert Cesbon – écrivain français 1913/1979 – extrait de : ce que je vois

11 réflexions sur “l’escalier…

  1. Un réel plaisir de me balader ici, sur ton blog. Je reviendrai aussi me perdre ici de temps en temps. J’apprécie beaucoup le côté « différent » ,si je me base sur mon lieu de vie, lieu de vues.
    A bientôt
    Val

  2. je ne ferais rien d’autre que de répéter les +++ de ce cliché …superbe cette perceptive .
    merci de me faire découvrir Paris vu sous cet angle !!!

  3.                                     Liberté

    Le Monde évoque un Souffle Blanc ,
    Pour Un seul Mot , Combien de Heurts ?
    Une Onde de Choc est en Mouvement ,
    Et son Echo se fait Pressant ,
    Emportant Tout , au Fil des Heures ,
    Pour ceux qui Sondent en Gouvernant ,
    Le Vent d’une Fronde est Oppressant .
     
    En peines s’écroulent nos Libertés ,
    Par Tant de Thèmes , en Sols Majeurs ,
    Il n’y à pas d’Âges pour S’enivrer .
    Tels sont les Maux d’une Douce Musique ,
    Ceux qui régnaient , connaissent la Peur ,
    Le Chant du Monde nait Libéré ,
    Ses Belles Paroles aiment l’Epique ,
    Un Vent d’Histoires va s’essouffler .
     
    Une Foule en Hors cherche son Coeur ,
    A battre le Sol par les Pavés ,
    Une Longue Chaine , aux Fers Malheurs ,
    Propriétaires en Biens Privés .
    Des Clans d’Hiers , Hauts Dictateurs ,
    Découvrent alors qu’il faut Payer ,
    Ce que l’on Sème , sans faire de Fleurs ,
    Des Intérêts Particuliers .

    A ses Maillons , s’accrochent nos Vies ,
    Chacun en Soi , l’aimerait Goûter ,
    Et pour Long Temps , fuir la Haine ,
    Qu’il y à de Vivre , sans Libertés .
    Laisser à l’Onde , Germer la Graine ,
    Comme les Arbres , Trouver sa Voie ,
    Connaître en Faim , un peu de Paix ,
    Sous d’Autres Règnes , Enfer du droit ,
    Quand d’autres Saignent au Nom de la Loi .
     
    Que reste t-il aux Fond d’un Acte ,
    C’est dans l’ et Puis , que j’ai jeté ,
    Pour nos enfants , Signer le Pacte ,
    Je n’ai plus Peur , de me Dévouer ,
    Je sais ma quête , à l’ Heurt exacte ,
    Ce Grand Combat , d’ Egalités .

    On la Sème comme on l’Aime ,
    Elle est en Mains , multiplié ,
    D’un Libre Arbitre , aux Vents Autours.
    Seule l’Injustice peut la Relier ,
    A celui qui la Porte ,On l’envie pour Toujours ,
    « Poing de Flegme à trop Crié « 
    Cet Eclat qui le Porte , à Tout vivre par Amour ,
    A finit par céder , et son Corps sut Plier ,
    Liberté ma Chair ,Tu es Sel d’un Jour ,
    Que le Peuple me suive , le Tyran va céder !

    En secondes je vis , dans un Monde de Vautours ,
    Sur l’Autel des Désirs , contre Vents à Marées ,
    Eteint celle d’une Flamme , dans le Feu de l’An Nuit ,
    Brûle un Phare de Vies , Eternelles d’espoirs ,
    Pour les Temps à venir , au déclins de nos Lies
    Elle Aspire pourtant , tout ces Corps dans le Noir ,
    La Violence est une Danse , qui la Terre Détruit ,
    Et le Sang versera , sans une Once de Savoirs ,
    L’Innocent lui sera , une Réponse à l’Histoire .
     
    Je suis Libre sans Vouloir , par la Faute d’écrits ,
    Prisonnier sans le Voir , Des Barreaux du Mépris
    Dans ma Cage A Dorée , les Couleurs sont des Gris
    Des Saveurs du Passé , Reste l’ombre des Souvenirs ,
    Plus le Temps de Mourir , je n’ai pas parti Pris ,
    J’aimais Tant cette Vie , je me dois d’y souscrire.
     
    Dehors , son Souffle Rêve , galvanise les Foules ,
    Fait lever les Anciens , Electrise les Jeunes ,
    Quelle est au Monde notre vrai Nature ?
    Les Têtes Tombent , Chutent les Murs ,
    Elle est Force de Foi , Onde Libre et sans Lois ,
    Déchainant les Carcans , Quand les Masses s’enroulent ,
    Demain déjà d’Autres Viendront ,
    Faire le V d’une Victoire et parler en son Nom ,
    Remplacer les Sultans et Promettre à la Ronde ,
    Un Printemps de Raisons , peut Fleurir Parfois ,
    Mais pour Combien d’élans , en recul du Monde ?
     
    Libèrant les Destins , sous les vents de la Houle ,
    On peut Vivre sans Argent et avoir un Visage ,
    Comme l’étaient nos Anciens au sortir du Moule ,
    C’est le Signe du Temps , une Aurore en Partage ,
    A quoi bon La Révolte , Les Raisins d’une Colère ,
    Si demain est de Vain , si l’on est guère plus Sage ,
    L’ étendard déployé forme des Vagues Libertaires ,
    Aux Héraults s’en va l’Onde apporter son Hommage ,
    Porter Haut à l’égard , les Couleurs d’une Mère.
     
                                        NéO~

    http://drenagoram4444.wordpress.com/neo/liberte/

  4. Tout-à-fait d’accord avec Gilbert Cesbon mais la montée des marches est parfois très longue,elle se fait par paliers.Superbe ta photo qui illustre la citation. 😉

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