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“Les gens ont toujours besoin d’explications et de grandes phrases…
La rivière ne fait pas de grandes phrases…

Et pourtant…
Ecoute !…
Tu entends ?

Tu entends le chuchotement de la rivière ?!”

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Je vous avais présenté la première cascade ICI
Voici la seconde en aval de celle précitée.





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(8 photos)
Les Roches du Diable est le nom d’un site naturel situé dans le Finistère entre les communes de Querrien, Guilligomarc’h et Locunolé.
J’ai attendu l’arrière saison pour y faire une belle balade et découvrir ce lieu que je ne connaissais pas encore, sous les belles couleurs chaudes de l’automne.
La légende des Roches du Diable :


Saint-Guénolé, venu évangéliser la région fut séduit par cet endroit sauvage où les pierres ressemblaient à des objets et décida de s’y installer. Malheureusement, ce qu’il ne savait pas c’est que ce lieu aux roches étranges était déjà la propriété du Diable !

Alors Saint-Guénolé et le Diable se battirent, ce dernier fut vaincu est obligé de se retrancher de l’autre côté de l’Ellé. Après cette lutte, Saint-Guénolé, pour pouvoir prêcher sa bonne parole, eut besoin d’un pont afin de traverser la rivière. Le Diable et lui passèrent alors un pacte, la première âme à franchir le pont deviendrait la propriété du maître des Enfers.

Le saint fit alors passer un écureuil ou un chat, selon les versions, sur le pont. Le Diable, comme dans de nombreuses légendes bretonnes, se fit berné. Tellement vexé par la ruse de Saint-Guénolé, il s’enfonça dans l’Ellé et y créa un immense gouffre.



Selon la légende, le Diable n’aurait pas emporté son trésor avec lui. Pour certains, il se trouverait dans le gouffre créé par le Diable, pour d’autres il serait encore caché dans la forêt, protégé par une laie noire et ses marcassins.

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(6 photos)






Hier , en compagnie de Paul je me suis rendue sur l’Ellez en aval du barrage de Saint-Herbot, pour une série de poses longues sur les cascades, une très belle balade !
Je vous présente la première cascade, la plus connue et la plus photographiée 😉
D’autres photos suivront sur l’autre cascade en aval de la première.
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(6 photos et 1 carte postale ancienne)

Le moulin datant du 16e siècle et appartenant à l’abbaye de Landevennec, était loué par les moines à un meunier.
Le principe du moulin à marée est de remplir une réserve à eau grâce à la marée montante (c’est le plan d’eau au pied de la battisse aux volets bleus que l’on peut voir à l’arrière du moulin) .

Une fois les écluses fermées, à marée descendante, c’est la force de l’eau de la réserve se vidant dans la mer par le biais d’une voûte rétrécissante à la base du moulin qui permet le fonctionnement du moulin. Le débit d’eau est puissant et entraîne une roue dont la rotation est transmise aux meules.


En 1791, le moulin à marée est vendu comme bien national à un exploitant privé.
En 1934, la famille Le Doaré achète le moulin qui est détruit par un incendie en 1956.
L’un des propriétaires, Charles Gustave Estrade, fait construire une maison au bord de la réserve à eau servant de logement pour les ouvriers en 1883, c’est la maison aux volets bleu.

Comme on peut le constater au vue de la carte postale ancienne, il ne reste que quelques vestiges du moulin qui est du domaine privé.


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